Constantin II : naissance en 316 à Arles; mort an avril 340 à Aquilée (Vénétie)Titre : Imperator Caesar Flavius Claudius Constantinus Augustus (9 septembre 337-avril 340 : 3 ans)Nom 
			Flavius Claudius Constantinus. NaissanceQuelques historiens pensent que Constantin le Jeune est un bâtard, tout comme son frère Crispus, et qu'il serait né en 317. Mais l'hypothèse la plus communément admise avance que Constantin le jeune est le légitime fruit des amours de Constantin et de Fausta et qu'il est né peu avant le 1er mars 316, à Arles. PèreL'empereur Constantin. MèreL'impératrice Fausta. MariageOn ne sait si Constantin le jeune se marie. On ne lui connaît pas de descendance. PortraitL'empereur Constantin fait donner à ses fils une éducation soignée. Il réussit à en faire des êtres fanatiques, tremblant pour leur salut. Et malgré tous les conseils qu'il leur dispense, il ne peut les empêcher d'avoir comme lui des accès de rage cruels et d'aimer voluptueusement la vie. Il les tient à la tête de ses armées pour leur apprendre à commander et leur donner le goût de la gloire. CursusLe 1er mars 317, à Sirmium, l'empereur Constantin proclame Césars ses deux fils Crispus, âgé de quinze ans et Constantin le Jeune, âgé d'une année, ainsi que Licinianus, le fils de Licinius, avec lequel il s'est momentanément réconcilié. Dès 333, il envoie Constantin le Jeune à Trêves, la capitale de la Gaule, gouverner en son nom cette partie de l'empire. De la mort de son père, survenue le 22 mai 337, au 9 septembre de la même année, Constantin le Jeune gouverne l'empire au nom du disparu avec ses frères Constance et Constant, ainsi qu'avec son cousin Dalmace élevé à la dignité de César, le 18 septembre 335. Mais le 9 septembre de cette année, lors d'une entrevue à Viminacium en Mésie, les trois fils de Constantin prennent le titre d'Auguste, titre qu'ils font confirmer par le Sénat de Rome. Constantin le Jeune prend la direction de l'Occident jusqu'à la Macédoine. Il semble qu'il ait la charge de la tutelle de son frère cadet qui reçoit (?) l'Illyrie. 
 Dies imperii : 9 septembre 337RègneNous ne savons pratiquement rien du règne de Constantin le Jeune. Lorsqu'il meurt le 22 mai 337, l'empereur Constantin laisse trois fils adultes, Constantin II, Constance II et Constant, qui prennent le titre d'Auguste le 9 septembre. Dans l'intervalle, Constantinople a été le théâtre d'une insurrection qui s'est achevée par la mort de plusieurs prétendants au pouvoir, parmi lesquels les neveux de Constantin, Dalmatius et Hannibalianus. Les trois fils se partagent l'empire : l'aîné, Constantin, choisit la Bretagne, la Gaule et l'Espagne, le deuxième, Constant, prend le reste des provinces occidentales, tandis que Constance règne sur l'Orient. Constantin II exerce une autorité nominale sur l'ensemble de l'empire, mais en réalité les trois souverains règnent indépendamment. Dès 339, Constant, le cadet, refuse de reconnaître la tutelle de son aîné. Constantin le Jeune passe alors les Alpes sous le prétexte de se rendre en Orient aider son frère Constance dans la guerre contre les Perses. En réalité, il les franchit pour marcher contre le rebelle. Mais il tombe et est tué dans une embuscade que Constant lui a tendue près d'Aquilée, en mars-avril 340. Sa défaite et sa mort à Aquilée font de Constant le maître de tout l'Occident. Puis, en janvier 350, Constant est victime d'une conspiration de palais et détrôné par le chef de son armée, Magnence. Constance II, qui a longtemps guerroyé contre les Perses en Orient, n'accepte pas le nouveau souverain d'Occident. En septembre 351, il bat Magnence à Mursa, dans les Balkans. Deux ans plus tard, il le bat une seconde fois à Lyon. L'empire se retrouve à nouveau dans les mains d'un seul homme. Pour les historiens contemporains, Constance est un être futile et stupide, fortement influencé par les eunuques. Constance réalise rapidement que gouverner seul l'empire est pratiquement impossible et se choisit un collègue. Il s'agit de Flavius Julianus (Julien), un cousin rappelé en 355 d'Athènes, où il étudiait, pour prendre le commandement de la Gaule et de la turbulente frontière du Rhin. Julien va devenir populaire, tant pour avoir renforcé la sérénité aux frontières que pour avoir réformé et abaissé les impôts. Il bénificie d'une telle faveur auprès des soldats et des civils que Constance y voit une menace pour lui-même. En 360, l'empereur réduit le pouvoir de Julien. En réponse à cette décision, l'armée proclame Julien Auguste en Occident. Constance ne reconnaît pas cette promotion et se met en route pour éliminer son jeune collègue. Mais il meurt en novembre 361, sans avoir pu mener son action à terme.  | 
	
