Galère : naissance vers 250 à Felix Romuliana (Serbie); mort le 5 mai 311 en DardanieTitre : Imperator Caesar Caius Galerius Valerius Maximianus Pius Felix Invictus Augustus (1er mai 305 au 5 mai 311)Nom 
			Son premier nom est Armentarius, le pâtre. Puis, lorsqu'il est élu César, il prend les noms de Caius Galerius Valerius Maximianus. NaissanceDate inconnue. FamilleIl est originaire d'une famille dace qui a fui les invasions barbares et s'est réfugiée sur la rive droite du Danube à Serdica (Sofia). PèreUn berger (?) MèreElle est, semble-t-il, une prêtresse. Elle possède une grande influence sur son fils. Est-ce elle qui le pousse à persécuter les chrétiens ? Elle en veut terriblement à certains officiers chrétiens qui ne montrent que mépris envers son fils. PortraitParce que Galère les persécute, les chrétiens brossent de cet empereur un portrait peu reluisant : grand, gros, énorme, rude, inculte, il est au-dedant et au-dehors un monstre qui n'inspire que terreur. Ceux qui l'approchent ne savent jamais s'ils vont ou non servir de pâture à ses ours. Si les autres sources reconnaissent son peu de culture, elles le disent, au contraire, juste, bienvaillant, courageux au combat, voire téméraire. Son tempérament le porte en effet aux coups de main. MariageEn 293, il épouse, en secondes noces, Galeria Valeria, la fille de Dioclétien, lorsque celui-ci le choisit comme César. Destinée tragique que celle de cette femme. Elle ne donne pas d'enfants à son mari, mais elle adopte son fils, Candidianus, fruit d'amours adultériens. A la mort de son mari en 311, son successeur, Maximin Daia, bien que déjà marié, lui propose de l'épouser. S'il faut en croire Lactance, sa réponse est catégorique. "Si l'honneur permettrait à une femme de mon rang de penser à un second mariage, la décence me défendrait au moins d'écouter la proposition du prince dans un temps où les cendres de mon mari, son bienfaiteur, ne sont pas encore refroidies. Voyez ces vêtements lugubres; ils expriment la douleur dans laquelle mon âme est plongée. Mais quelle confiance puis-je avoir dans les protestations d'un homme dont la cruelle inconstance est capable de répudier une épouse tendre et fidèle." Ce refus met dans une telle rage Maximin Daia qu'il exile Valeria et sa mère dans un village du désert de Syrie. Dioclétien, n'ayant plus aucune force armée à sa disposition pour ramener Maximin Daia à de meilleurs sentiments ne peut qu'élever d'énergiques, mais vaines protestations. A la mort de leur persécuteur et de Dioclétien, en 313, elles croient trouver refuge auprès du nouveau maître de l'Orient, Licinius. Mais celui-ci ne tient pas à s'embarrasser de ces deux ex-impératrices. Il ordonne de les mettre à mort. Lorsqu'elles apprennent leur condamnation, les deux femmes cherchent le salut dans la fuite. Pendant plusieurs mois elles errent de ville en ville, de provinces en provinces, jusqu'au jour, où, en 314, elles sont reconnues à Thessalonique. Arrêtées, elles sont décapitées et leurs corps jetés à la mer. CursusGalère abandonne sa condition de pâtre pour faire carrière dans l'armée. Le 21 mai 293, Dioclétien le choisit comme César pour l'aider à gouverner l'Orient. En 295, il refoule au-delà du Danube, les Marcomans, les Quades et les Juthunges. Il oblige les Carpes à se rendre et les installe dans les plaines désertes de la Pannonie. Il participe aux côtés de Dioclétien dans sa lutte contre le Perse Narses. C'est contre ce roi qu'en 296, à Calinicum près de l'Euphrate, il subit une humiliante défaite qui lui vaut d'amères reproches de la part de Dioclétien. Pire, ce dernier l'oblige à marcher devant son char, sur une distance de près d'un mille, revêtu de la pourpre, face à toute son armée. La leçon porte. Car l'année suivante, Galère inflige, à son tour, une cuisante défaite à Narses. Il lui enlève son camp, sa femme, la reine Arsane, ses enfants, ses soeurs, son harem, son trésor... Il est près de l'anéantir, mais Dioclétien l'arrête, préférant traiter avec le Perse. Celui-ci est prêt à toutes les concessions pour retrouver son épouse et ses enfants faits prisonniers. C'est ainsi que les romains récupèrent sans combat la Mésopotamie et cinq provinces dans la haute vallée du Tigre. Ils obtiennent encore le protectorat sur l'Arménie et l'Ibérie (Caucase). Peu après la signature de cette paix, le roi d'Arménie se convertit au christianisme, inaugurant ainsi la christianisation de son royaume. Cette nouvelle religion devient en Arménie le levier le plus puissant de l'influence romaine et de la culture arménienne. En 302-33, Galère passe l'hiver à Nicomédie auprès de Dioclétien. C'est durant ce séjour qu'il pousse l'empereur à persécuter les chrétiens. Pour quelle raison ? Difficile de le savoir ! Dans les régions danubiennes que gère particulièrement Galère, la persécution est vive, les martyrs nombreux. Il persécutera les chrétiens jusqu'à sa mort en 311. Mais cette persécution, il obtient le résultat contraire à celui qu'il souhaite atteindre. Au lieu de sortir affaiblie de cette épreuve, la religion chrétienne en sort plus forte, plus conquérante que jamais. Le sang des martyrs s'est transformé en semence de chrétiens. Dies imperii : 1er mai 305RègneCe jour-là, à la surprise générale, Dioclétien et son collègue Maximien abdiquent. Usé par le pouvoir et la maladie, poussé par Galère (?), Dioclétien abandonne le pouvoir. Constance Chlore et Galère deviennent les nouveaux Augustes, le premier en Occident, le second en Orient. Celui-ci est le premier empereur à ne jamais se rendre à Rome. Dans le choix des deux nouveaux Césars, Galère, bien que venant second dans la hiérarchie impériale, derrière son aîné Constance Chlore, est assez influent et habile pour imposer deux de ses créatures : son compagnon de beuverie, Sévère, et son neveu Maximin Daia. Il parvient aussi à évincer deux rivaux : Maxence, le fils de Maximien, et Constantin, le fils de son collègue Constance Chlore. Les quatre se partagent alors l'empire de façon plus précise que durant la première tétrarchie. Galère se réserve l'Illyrie, moins le diocèse des Pannonies et toute l'Asie Mineure. Il confie à son collaborateur Maximin Daia le reste de l'Orient et l'Egypte. En Occident, Constance Chlore conserve la Gaule, la Bretagne et l'Espagne et confie à Sévère l'Italie et l'Afrique. Galère, qui jouit d'une grande influence sur Dioclétien, entend jouer le rôle de celui-ci dans la nouvelle tétrarchie. La mort, le 25 juillet 306, de Constance Chlore devrait lui faciliter cette tâche. Selon les principes arrêtés par Dioclétien, il appartient à l'Auguste survivant de choisir le nouvel Auguste en élevant l'un des deux Césars à cette dignité. Mais il n'en est rien pour la bonne et simple raison qu'à la mort de son père Constance Chlore, Constantin est acclamé Auguste par ses soldats. Galère refuse bien entendu de ratifier cette décision. Il nomme Auguste le César Sévère et rattache l'Espagne à sa juridiction. Et parce qu'il lui faut cependant ménager Constantin, il nomme ce dernier César. Maxence, le fils de Maximien, l'empereur démissionnaire, jaloux du titre accordé à Constantin, formente un putsch à Rome, prend le pouvoir et se proclame, à son tour, le 28 octobre 306, non pas Auguste, ni César, mais Princeps. Pour compliquer à plaisir cette situation déjà passablement embrouillée, son père, Maximien, qui n'a jamais accepté au fond de lui-même d'avoir été obligé de suivre Dioclétien dans sa démission, pense rendre service à son fils en reprenant officiellement le titre d'Auguste. La révolte de MaxenceLa tétrarchie des deux Augustes et des deux Césars est officiellement toujours en place, lorsque d'autres complications se présentent en Italie. Maxence, le fils de Maximien, tout aussi déçu d'avoir été laissé pour compte en 305, réside dans une villa de la via Labicana, à une dizaine de kilomètres de Rome. C'est là qu'il prépare sa revanche. Celle-ci va être d'autant plus facile que les citoyens de Rome et d'Italie sont mécontents de la transformation de leur région en province comme les autres. L'Italie du Nord a déjà perdu le privilège de l'exemption sous Dioclétien. Maxence va saisir sa chance lorsque Galère décide stupidement d'imposer l'ensemble de la Péninsule et la ville de Rome elle-même. Avec le soutien du peuple et ce qui reste de la garde prétorienne, Maxence se proclame empereur à Rome, le 28 octobre 306. Maxence joue prudemment la partie dans l'espoir d'obtenir une reconnaissance officielle de Galère sans trop d'effusion de sang. Mais Galère refuse, ce qui pousse Maxence à se nommer lui-même Auguste, en avril 307. Il contrôle alors la plus grande partie de l'Italie, la Sicile, la Corse, la Sardaigne et les riches provinces d'Afrique du Nord. Le coup d'Etat est audacieux, mais la position de Maxence, qui dispose de peu de troupes régulières et doit tenir compte de Sévère, l'ennemi installé à Milan, est loin d'être assurée. Pour la consolider, il fait le geste fatidique d'envoyer à son père Maximien un manteau de pourpre pour qu'il vienne à son secours et reprenne la dignité d'empereur une seconde fois. Impatient d'agir, Maximien sort de sa retraite et rejoint son fils. Tous deux s'allient à Constantin, désormais reconnu comme Auguste dans ses propres territoires comme dans ceux de Maxence. C'en est trop pour Galère qui ordonne à Sévère II, le légitime Auguste d'Occident, de marcher contre Maximien et son fils Maxence. Sévère II s'exécute. Mal lui en prend ! Il arrive devant les murs de Rome, mais son armée, soudoyée par Maxence, déserte. Ses soldats n'ont pas oublié les campagnes qu'ils ont menées sous les ordres de Maximien. Aussi les voit-il déserter en masse et se rallier à leur ancien chef. P. Sévère, qui s'enfuie à Ravenne, est capturé, contraint d'abdiquer et tué le 16 septembre 307, près de Rome, dans un lieu appelé les Trois Tavernes. La conférence de CarnuntumFermement résolu à ne pas accepter Maxence comme empereur, Galère envahit l'Italie en septembre également. Il n'est guère plus heureux que Sévère : ses troupes ne résistent pas davantage à l'argent de Maxence et ce n'est qu'avec peine qu'il se dégage d'Italie. Si la situation de Maxence se trouve ainsi stabilisée par ces victoires et le mariage de sa soeur Fausta avec Constantin, ce n'est pas le cas de son gouvernement qui traverse une crise sérieuse. En avril 308, Maximien tente d'usurper le pouvoir de son fils à Rome. Ayant échoué, il se réfugie chez son gendre, Constantin en Gaule. Confronté à cette multiplication d'empereurs, Galère et Maximien demandent à Dioclétien de sortir de sa retraite en novembre 308, pour participer à une conférence impériale à Carnuntum, près de Vienne. 
 Celle-ci s'achève par l'établissement d'une nouvelle tétrarchie officielle. Licinius, officier de l'armée illyrienne et ami de Galère, est nommé Auguste en Occident, en remplacement de Sévère. Constantin se voit confirmer dans sa charge de César. Quant à Maximien, il est contraint de renoncer aux titres impériaux qu'il a repris. L'assemblée ne règle pas le problème Maxence qui reste maître de l'Italie et de l'Afrique. Licinius s'attelle aussitôt à la tâche de rétablir l'autorité centrale sur ces régions. A partir de Sirmium, il fait de petites incursions dans l'extrême Nord-Est au cours de l'année 309. On pourrait s'attendre à des actions plus audacieuses car, cette année-là, Maxence est mobilisé par une révolte dans les territoires d'Afrique du Nord. Valerius Alexander, vicaire (gouverneur) du diocèse d'Afrique depuis 303, a pris la tête de la rébellion. Il s'est attribué les titres d'Imperator Caesar Lucius Domitius Alexander Pius Felix Invictus Augustus. Après dix-huit mois de résistance, il est finalement capturé et tué, à la fin de 309, par l'armée que dirige Rufius Volusianus, le commandant de la garde prétorienne de Maxence. Dans le même temps, Maximien n'a pas abandonné ses ambitions sur l'Occident. Après avoir résidé pendant deux ans à la cour de Constantin, dont il est le beau-père et l'homme de confiance, Maximien décide de tenter une dernière fois de s'emparer le pouvoir. Alors que Constantin est engagé dans une campagne contre les Francs, Maximien se rend précipatemment à Arles où il se proclame empereur pour la troisième fois et annonce la mort de Constantin. C'est un acte insensé. Constantin marche aussitôt vers le Sud pour affronter l'usurpateur, lequel a quitté Arles, pour Marseille, ville plus facile à défendre. Mais les citoyens de Marseille refusent de prendre son parti et ouvrent leurs portes à Constantin. Maximien est capturé et se pend, dit-on, peu après. Sa disparition a un effet positif : elle scelle sa réconciliation avec son fils Maxence qui le fait diviniser par un décret du sénat. La mort de GalèreAvec Maximien disparaît l'un des premiers grands persécuteurs de chrétiens. Mais deux autres sont encore au pouvoir en Orient : Galère et Maximin Daia. Elevé à la dignité d'Auguste le 1er mai 310, Maximin est en pleine ascension. A l'inverse, l'empereur Galère est affaibli par le terrible cancer qui va l'emporter. Les apologistes chrétiens considèrent sa maladie comme le signe évident de la colère divine. En 311, force lui est de constater qu'il n'a pu éradiquer de ses terres la religion chrétienne malgré une persécution systématique. La maladie va même le pousser à reconsidérer la question. Gravement atteint dans sa santé, malgré tous les soins prodigués par ses médecins et par les prières à ses dieux, il signe, le 30 avril 311, avec Licinius et Constantin, un édit de tolérance dans lequel il redonne aux chrétiens le droit d'exister et de tenir leurs assemblées, et dans lequel il leur demande même d'intercéder leur dieu en sa faveur. Selon Eusèbe : "Ayant donc rassemblé ses pensées en lui-même, il rendit d'abord hommage au Dieu de l'univers, puis, après avoir appelé ceux de son entourage, il leur ordonna de faire cesser immédiatement la persécution contre les chrétiens et de les presser, par un édit et une ordonnance impériale, de bâtir leurs églises, d'y accomplir les cérémonies accoutumées en y faisant des prières pour l'empire." Mais il est trop tard pour sauver l'empereur; Six jours plus tard, le 5 mai 311, il meurt rongé par le cancer (?). Après le décès de Galère, Licinius et Maximin Daia s'affrontent pour le contrôle de l'Orient. Maximin traverse l'Asie Mineure et gagne des partisans en promettant force exemptions sur les lourdes taxes de Galère. De son côté Licinius conduit son armée vers l'Est pour affronter son rival, mais les deux empereurs parviennent à un accord avant de recourir aux armes. Licinius conserve les Balkans, tandis que Maximin contrôle l'Asie Mineure et les provinces orientales. Ce partage équitable laisse à Maximin les mains libres pour reprendre la persécution antichrétienne interrompue six mois plus tôt par Galère. Le pont MilviusEn 312, Constantin traverse les Alpes avec une petite armée et bat les troupes de Maxence à Turin et Vérone. Après avoir enlevé le Nord de l'Italie, il continue sur Rome. Maxence a alors perdu beaucoup de sa popularité. Les récits, qui mentionnent ses exactions financières et sa mauvaise conduite envers les femmes des autres, comportent probablement un fond de vérité. Son prestige a été définitivement entaché trois ans plus tôt, lors d'émeutes où des milliers de citoyens de Rome sont morts sous les coups de sa garde. Maxence a aussi une attitude ambigüe envers les chrétiens. Au moment de son accession, en 306, il prône la tolérance mais attend juillet 311 pour restituer les biens confisqués à l'Eglise durant la persécution. C'est trop peu et trop tard. Lorsque Constantin se présente devant les murailles de Rome, à l'automne 312, Maxence ne jouit plus du soutien de la population. Plutôt que de braver les incertitudes d'un long siège, Maxence décide de risquer le tout pour le tout dans une seule bataille. Les deux armées se rencontrent derrière le pont Milvius, à l'Ouest de Rome. Les troupes de Constantin, précédées par des étendards chrétiens, sont victorieuses. Alors que les soldats de Maxence refluent sur le pont pour rentrer à Rome, la construction s'écroule. Maxence se noie en tentant de regagner la rive à la nage. Il meurt le 28 octobre 312, après avoir régné six ans jour pour jour. La fin de la persécutionSi, sur le plan économique, Galère obtient d'appréciables succès en redressant l'économie des provinces, dont il a la charge (en Pannonie, par exemple, il entreprend de grands travaux de défrichement et d'assèchement pour gagner de nouvelles terres fertiles), sur le plan politique et religieux, il ne parvient pas à rétablir l'unité de l'empire. La victoire de Constantin en Occident précipite les événements en Orient, partie de l'empire aux mains de Licinius et de Maximin Daia. Au début de 313, Licinius a épousé Constantia, la demi-soeur de Constantin. Maximin, quant à lui, a traversé le Bosphore et pris pied en Europe, où il s'est emparé de Byzance et d'Héraclée. Licinius s'avance à la rencontre de l'envahisseur qu'il affronte le 30 avril dans la plaine du fleuve Ergenus, près d'Andrinople, en Thrace. Licinius dispose d'une armée bien inférieure en nombre, quelque trente mille hommes contre les soixante-dix mille hommes de Maximin, mais sa supériorité tactique lui assure la victoire. Une fois encore, l'armée de Dieu défait l'armée du paganisme. Licinius, en effet, se bat comme Constantin sous la bannière de la croix, alors que Maximin a juré d'éradiquer le christiannisme si les dieux l'aidaient à triompher. Maximin quitte le champ de bataille déguisé en esclave. Il rassemble sa famille et quelques proches compagnons, et se hâte de traverser l'Asie Mineure, dans l'espoir de tenir les cols du Taurus contre ses poursuivants. Mais les forts qu'il a lui-même érigés n'arrêtent pas les troupes de Licinius. Au milieu de l'été, Maximin se retrouve assiégé à Tarse, par mer et par terre. La mort s'annonce pour lui comme la seule issue : son choix, malheureux, se porte sur un poison qui agit lentement, le rend fou de douleur et met quatre jour à le tuer. Licinius célèbre sa victoire par un bain de sang, bien loin des principes du christianisme. D'abord il fait exécuter Candidianus, le fils illégitime de Galère, puis Severianus, le fils de l'empereur Sévère. Il élimine de la même façon le fils et la fille de Maximin Daia, âgés respectivement de huit et sept ans, et fait noyer leur mère dans l'Oronte. Valeria, fille de Dioclétien et veuve de Galère, est reconnue sous son déguisement à Thessalonique; elle est aussitôt arrêtée et tuée. La persécution des chrétiens a pris fin, mais tous ces crimes ne placent pas la période qui s'ouvre sous d'heureux auspices.  | 
	
